Depuis octobre 1994, la station d'épuration opère selon un procédé de type « étangs aérés ». Elle se compose de deux étangs à ciel ouvert et d'un bâtiment à l'intérieur duquel des surpresseurs (soufflantes) poussent de l'air par des conduits. Cet air ainsi soufflé se rend jusqu'au fond des étangs et provoque la première décantation des matières organiques et inorganiques.
D'avril à novembre, un produit est acheminé, via des pompes doseuses, vers le deuxième étang afin d'améliorer la décantation des matières inorganiques et de traiter l'eau. Après avoir atteint les exigences gouvernementales, l'eau traitée se déverse dans le ruisseau Desmarais qui lui se rend à la rivière Saint-François.
Lorsque l'accumulation des sédiments sera trop importante pour bien respecter les exigences environnementales, nous devrons extraire ces boues qui seront analysées et revalorisées selon le résultat des analyses.
Il faut spécifier que tout le système (incluant le réseau d'égout) fonctionne par gravité et que le contrôle des odeurs se fait par l'injection d'air.
Le temps moyen pour traiter les eaux usées de l'entrée de la station jusqu'à sa sortie dans le ruisseau varie selon le débit d'eau à traiter et les saisons. C'est pour cette raison qu'il ne faut pas rejeter les eaux pluviales dans les égouts car plus le débit d'eau est élevé moins le temps de rétention est long et plus il y a de coliformes fécaux. Pour un débit moyen de 397 m3 par jour, le temps de rétention est de 16 jours, comparativement à un débit de 527 m3 par jour, où le temps de rétention est de 12 jours.
Un opérateur vérifie quotidiennement le fonctionnement de la station d'épuration, fait des analyses d'eau, la maintenance des équipements et des étangs de la station. Il inspecte régulièrement les pompes, les surpresseurs et les panneaux de contrôle.